L’Union européenne ayant mis en place depuis 2005 un marché du carbone, des systèmes d’échange de quotas d’émissions (SEQE) ou système de permis d’émissions négociables (Emissions Trading Schemes en anglais – ETS) sont mis en place entre pays. Ce sont de véritables outils réglementaires facilitant l’atteinte d’objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) déterminés politiquement.

La construction doit ainsi intervenir sur trois types d’émissions :

• ses émissions directes (générées par l’activité de l’entreprise),

• ses émissions indirectes (liées aux consommations d’énergie et nécessaires à la fabrication de ses produits),

• ses émissions indirectes (installations fixes ou mobiles situées à l’intérieur du périmètre de l’entreprise)

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A l’échelle mondiale, la construction semble être l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. Tous les 3 ans le secteur émet autant de CO2 que l’ensemble des autres activités de la planète en un an!

Avec 16% des d’émissions de gaz à effets de serre et 44% de l’énergie consommée en France (devant les transports, 33%), le secteur de la construction se voit tenu d’agir pour diminuer de 40% ses émissions de gaz à effets de serre.

MARCHE CARBONE et GES